Le jour de la Saint-Prosper, n'oublie pas de fumer la terre
25 juin 2001 : Je monte dans le train qui me déposera à Biarritz 7h plus tard. Il est 8h du matin. Il fait déjà chaud mais je suis heureuse. Heureuse, parce que je suis libre. Libre parce que le bac est terminé. Terminé, comme mon histoire avec lui. Lui c'est Alexis. Alexis ne pense qu'à lui. Alexis ne veut pas entendre parler de vacances à Biarritz. Alexis voulait rester chez ses parents pour aider aux travaux de réfection de la grange. Noble cause, je l'accorde. Mais cause totalement bidon lorsque l'on a 18 ans et une énorme envie de s'échapper - ne serait-ce que quelques jours - des "Une mention, ça serait bien" et autres "Non, mais le rattrapage, ce n'est pas si terrible que ça".
J'ai 18 ans. Nous sommes en juin 2001 et je suis heureuse. Le train me mène jusqu'à la plage, le soleil et longues soirées à ne pas penser.